Quand on aime la mode, plus que savoir ce qu'on aime, il me semble essentiel de savoir ce que l'on n'aime pas. Et de le dire, encore plus. Sachez donc que je n'aime pas Prada, et que leur dernier défilé me conforte dans mon idée. Vous m'auriez montré ce show en me disant que c'était celui de Desigual que je n'aurai pas cillé.
What I love about the beginning of holidays : you start by doing all you wanted to do the last month before your exam but couldn’t decently do it. Watching all over again Skins UK 2nd generation, read again The Notebook, Les fleurs du mal, buying and studying new books about the fashion history, fighting all the time with my siblings I don’t live with during school year.. There’s so many movies I want to see, DVDs as well as cinema, so many books I bought this year I haven’t read yet. And I finally know when I start working: July 15th so I’ve approximatively one month left. I love being in my birth place so much.. I don’t have real friends anymore, sometimes I see old “friends” in town but not on purpose, I don’t like the girl I was and the people I used to go out with anymore. Paris is so different, I grew up so much more in one year than in my entire high school time + first year of college. I tried new things, discovered a new me, new tastes, and everything seems so soft here when I party hard, don’t sleep, looks like a zombie all the time in Paris. Here I always start by spending a week outside all the time, then a week all alone in my room just concentrating on things I like. It feels so good to do what you want, when you want, with people loving you right beyond the door if you decide to get some social life. I think that’s it, I just love being here because I have people loving me no matter what ; that’s what I miss the most while in Paris, no-one here when I’m sad or good or at any moment, I don’t have these very true people around me when I need them, I don’t have the choice. All my life seems to be about that : be able to choose. I need to have things, I don’t necessarily want them next to me all the time, but I need to know they’re there waiting for me. 
Parce que cette réponse ne présage rien de bon.. je m'inquiète, panique presque. Se pourrait-il que tout recommence, une énième fois ? Je suis stupide de m'être encore une fois voilé la face, je m'étais promis que si tout cela devait se reproduire je serai là, prête à agir. J'ai grandi, cette fois je devrai être capable de prendre les choses en main, pour son bien. Mais comment être sûr qu'elle ait besoin de mon aide quand elle me parle à peine, semble ennuyée de ma présence, et va soudainement mieux quand c'est Elle qui l'approche ? Serais-je celle qui la met dans cet état ? Alors que j'ai tellement essayer de la protéger en lui cachant mes propres problèmes, en lui cachant que ce mal qui la ronge depuis si longtemps elle me l'avait transmis.. Pourrait-elle m'en vouloir pour une quelconque raison quand en réalité je l'ai toujours fait passé avant moi ? Je me suis recroquevillée sur moi-même pour m'assurer qu'elle ne sache rien de mes soucis, pour qu'elle ne rechute pas à cause de moi ; je me suis privée de l'aide dont je savais avoir besoin pour son bien-être. Tout ceci ne peut pas être vain, ça ne doit pas l'être, sinon pourquoi continuer à lutter contre ses voix qui me disent d'enfin faire ce à quoi je pense depuis l'aube de mon adolescence ? Si je suis malgré moi la cause de ses troubles, alors autant que je mette fin aux miens.
Avoir envie de manger. Attendre d'avoir faim pour manger. Avoir faim. Apprécier cette sensation de faim. Faire durer cette sensation de faim. Et puis manger.
Je n'ai plus les mots. Il y a quelques heures encore j'en aurai eu des millions pour parler de toi. Te décrire, parler de tout ces petits moments vécus ensemble qui te donnent une place si importante dans mon coeur. Ce lien entre nous n'a jamais répondu à aucune norme, à quelque relation établie, et sans vraiment savoir comment ni pourquoi cette chose s'est tissée entre toi et moi. Je ne saurai dire ce qui m'a tant plu en ta personne, tu n'as probablement rien de plus qu'un autre, nous n'avons rien vécu qui sorte du commun et qui puisse nous rapprocher de façon considérable. Mais vois-tu à cet instant je comprends encore moins. Ce message, ou devrais-je dire cette déclaration ? me prend de cours.. tu m'adresses la plus belle des chansons puis te contente d'un sourire en guise d'adieu. Tu n'imagines pas les tourments que tu peux me causer, cette explosion de sentiments contraires et variés. Je t'aime, si tu savais.
M'allonger quelques minutes, quelques heures à tes côtés. Songer à ce qui fut, ne sera plus, n'est déjà plus. À jamais dans mon coeur, Amour
Et c'est comme si tout n'avait été qu'un rêve. Celle que j'étais, qu'est-elle devenue ? À quel moi ceci est-il une référence ? Combien de personnes ai-je été ? Combien de personnes encore serai-je ? Qui serai-je ? Celle que je veux être avec un peu de chance. Je crois que la chance me sourit alors pourquoi pas. Ou ce n'était qu'un ré-ajustement de mon karma après tellement à supporter. Mais enfin je ne devrai pas me plaindre, je n'en ai pas le droit face à la misère de certains. Et pourtant dans ma petite vie dont rêveraient certains je ne suis pas à ma place, je n'appartiens pas à cet environnement, je suis une erreur, ni plus ni moins.